Le low-cost constitue une anomalie écologique, économique et humanitaire. Des populations sont paupérisées pendant que d’autres connaissent des conditions de travail proches de l’esclavage. Lorsqu’une ouvrière rémunérée quelques dizaines ou une centaine d’euros, assemble plusieurs centaines ou milliers de vêtements, le coût de revient varie souvent entre un euro pour un tee-shirt et quelques euros pour d’autres vêtements ou un peu plus selon le positionnement marketing de l’enseigne ou de la marque.
Mais quel est le coût réel de chaque article produit à bas prix si l’on tient compte ensuite, selon le type d’industrie, de la surexploitation dont l’assèchement des sols pendant que des populations meurent de déshydratation, de l’absence de respect des normes qui exigent ensuite un assainissement des rivières et fleuves, une reforestation, la réintroduction d’espèces et des soins pour des travailleurs malades. On déplore également chaque année, des centaines de milliers de morts prématurées dues aux émissions nocives du transport maritime et une dépense inhérente mondiale en frais de santé de 350 à 400 milliards de dollars.
Francis JOURNOT - "International Convention for a Global Minimum Wage"
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