Aux États-Unis, le gouvernement pourrait discerner à travers ce concep un outil de régulation. Dans une Union européenne en crise, le salaire minimum mondial répondrait à un besoin de cohésion sociale et économique. Une importante part de la population mondiale plébisciterait une action bienveillante pouvant faire reculer l’esclavage et le sous-développement. Au moment où les inégalités explosent, ce grand projet humain contribuerait à l’évacuation d’un trop-plein de tension. Lors du sommet de Davos de 2018, les thèmes de la fracture du monde et de la montée des inégalités, abordés pour la deuxième année consécutive, inquiétaient des patrons des plus grandes entreprises et des chefs d’états de plus en plus conscients d’un risque omniprésent de troubles croissants. Le salaire minimum privilégierait l’apaisement de populations au bord de l’explosion sociale et apporterait de nouvelles perspectives à des femmes et des hommes qui n’envisagent aujourd’hui leur avenir que dans l’immigration. Il nous offrirait une nouvelle chance de réduire les émissions nocives, le saccage et le gaspillage de la surproduction. Mais quelles que soient les motivations des uns et des autres, le caractère raisonnable et consensuel des propositions, pourrait séduire et fédérer.
Francis JOURNOT - "International Convention for a Global Minimum Wage"
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